À la fin des
années cinquante, j’ai participé à la création de la cité Albert Thomas avec le Foyer
familial béglais qui construisait des maisons en accession à la propriété
sous l’égide du Toit girondin. Les
premières maisons avaient été construites au Prêche et comme ça avait bien
marché, la municipalité de Duhourquet encourageait de nouvelles constructions.
Il y avait cinq cités comme la nôtre autour de Bordeaux : une à Argous, la Cité de la Lune, une à Birambits, la
cité Albert Thomas, une au Prêche et
deux à Villenave. Je suis devenu secrétaire du groupe Albert Thomas du Foyer
familial béglais.
Birambits,
c’était le pays perdu, le village, la campagne, on ne connaissait pas. Alors on
est allés voir le terrain, on n’était pas loin de la route de Toulouse, c’était
pas mal.
Le Foyer familial béglais s’est éteint en
2011.
Nous étions parmi les premiers à
construire des maisons neuves dans ce quartier. Il y avait encore beaucoup
d’espaces non bâtis. Les habitants de souche nous ont bien accueillis.
Madame Vigneau
avait le bistrot La Renaissance,
place de Strasbourg. C’était un ancien relais de diligence de Bordeaux à
Castres, par la Caminasse. Il y avait un épicier, deux boulangers, un
médecin, la maison Bertrand pour les farines et les grains. À côté du village,
il y avait le château de Lestang. (Louis Delmas)
Plan de la cité « Albert Thomas » à Birambits. En haut à droite, le domicile de Louis Delmas. |
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