Peu de
temps après notre arrivée à Bègles, en 1962, j’ai été recrutée à la Poste. J’y suis restée vingt-sept ans,
le matin au ménage, l’après-midi au tri. J’y étais très bien. Nous étions
nombreux, on chahutait, on blaguait avec
les facteurs. L’inspecteur central, Monsieur Lescure, habitait à Caudéran. Il
nous a rendu de grands services.
J’embauchais
à six heures le matin à la Poste mais
j’arrivais toujours à cinq heures quarante-cinq. Je passais le balai et la
serpillière, je faisais la poussière et quand j’avais le temps, je cirais les
meubles, tout cela avant l’ouverture à huit heures. Dans la matinée, j’allais
faire le ménage au domicile d’une dame qui travaillait à la Poste et l’après-midi, j’allais chez
quelqu’un d’autre. Puis de dix-sept heures à dix-neuf heures, je retournais à
la Poste pour faire le tri. Je ne
comptais pas mes heures. (Raymonde Mercier)
A la Poste de Bègles en 1986. Le départ à la retraite de Jeannine Gutierrez (au centre). A gauche : Raymonde Mercier. |
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